le JURA: Gravel paradise

Tour des Rousses mais pas que…

C’est début mai que mon groupe a décidé de faire un tour dans le Jura en Gravel. Je les connais bien, ce sont des warriors alors je me suis adapté à leur demande et nous partons pour une gros tour au départ des Rousses. Le but est de faire une boucle en gravel en empruntant une partie de la GTJ mais pas que… La météo s’annonce pourrie mais ce sont des warriors, comme je vous l’ai dit, alors balek comme on dit dans le jargon, on a réservé les gîtes, on y va!

Nous posons donc les voitures aux Rousses, on fait nos sacoches et et on attaque cette première journée. Nous devons aller jusqu’à Pontarlier, ( en vérité nous allons à Oye et Pollet mais pour le tout un chacun, Pontarlier est plus connue alors on n’est pas à 5km prêt). Au programme 60km et 1400m de D+ avec les orages en prime.

Au final il sera assez beau, les km s’avalent facilement et le Jura devient une révélation pour tout le monde. Ce pays est le royaume du gravel!!! Les pistes sont incroyables, changeantes, on passe de la route forestière au petit sentier puis à la route oubliée et ses nids de poules, tout les bon ingrédients d’une recette réussie.

Le soir, à l’hôtel, ce sont les spécialités locales qui nous attendent, pastis de Pontarlier, saucisse et compté. Miam!!

 

la pose s’impose

 

J2 est annoncé sous le signe de la bavante! 80km pour 1700D+ rien que ça! Je me suis peu être enflammé lors du traçage… Il fait beau ce matin alors banzaï. Tout est beau, on avale les routes et sentiers jusqu’à la pause de midi aux sources du Doux; endroit magnifique si ce n’est l’énorme orage qui nous tombe sur le coin de la figure. Pile au moment ou j’attaque mon sandwich!!! Heureusement le troqué du coin est ouvert et nous pouvons prendre un café au chaud.

Après une bonne pause, c’est repartit! Et comme d’hab avec le Jura ça déroule. C’est ouf comme endroit. Hyper varié en terme de sentiers. Singletracks, pistes, routes oubliées, c’est parfait. Enfin, parfait jusqu’à l’orage qui nous suivra jusqu’au gîte. 2 heures de pédalage sous une pluie battante. Chaud! ou plutôt froid… Heureusement, et c’est la la magie du Jura, le gîte est chouette, l’accueil super sympa et les spécialités locales dont l’absynthe de fin de repas nous ferons publier l’orage subit . Et pour info: OUI le Jura fait du pastis et de l’absynthe. Dingue!

 

stylé!

 

J3: ça repart! Il fait beau et tout le monde est chaud( petit rime au passage héhé)

Comme la journée de la veille, je me suis enflammé lors du traçage mais pour assurer le “au cas ou…” nous passons pas loin du gîte et ajoutons une boucle supplémentaire histoire de ne pas être venu pour rien. Et comme d’hab, Antoine insiste pour aller directement au gîte, sans la boucle supplémentaire, mais fini toujours avec nous voir devant nous.

Après la pause de midi et le café on attaque la longue descente quo doit nous amener au bas de la vallée. trop belle, belle piste au début puis petit singletrack quoi m’a fait regretter mon vtt un cours instant. Arrivée en bas un rallye locale nous empêche de poursuivre l’itinéraire tracé alors on improvise et on remonte par une vielle route sublime. Non seulement les voitures étaient stylées (on a quand même pris le temps de regarder quelques passages) mais la route qui s’offre à nous est top!

Le gîte de ce soir est juste dingue. perdu au milieux d’une magnifique vallée sauvage. En plus nous dormons dans une yourte, stylé! Et en prime le cuistot nous resèrve sa spécialité : le jambon au foin. Un jambon qui cuit des heures sous un énorme tas de foin. Imaginez!le régale!

Encore quelques kilos qui feront un peu mal pour le dernier jours mais c’est tellement bon!

J4: fin du trip et retour aux Rousses. Petite étape au programme, on part le coeur léger pensant que le plus dur est derrière nous. Bien mal nous en a pris. La première montée est en mode défi, celui qui pose le pied est une truffe. Et je peux vous dire que nous sommes tous des truffes… La suite, qui devait s’annoncer cool sur le plateau, est ravagée par les débardeur et le chemin est impraticable. On est plus souvent à pied que sur le vélo.

Heureusement le calvaire est de courte durée et nous rentrons aux voitures avec des images plein la tête, les guiboles et les bras fourbus mais on est sûr d’une chose: le Jura est vraiment le paradis du Gravel!!

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La GTV??? Mwouais…